Je pense donc je suis
Je ne suis pas poète mais j'écris,
Je ne suis pas malheureuse mais je souffre,
Je ne suis pas sienne mais je l'aime,
Je suis en manque de tout mais je me soigne.
Je ne suis pas poète mais j'écris,
Je ne suis pas malheureuse mais je souffre,
Je ne suis pas sienne mais je l'aime,
Je suis en manque de tout mais je me soigne.
Tout ce que je sais pour l'instant c'est que ça fait mal. Je survis mais c'est dur, tellement. Je l'aimais...
Mon Dieu, il part. Comme de rien je lui ai serré la main, un dernier sourir et hop mon coeur s'est brisé. Surement une bonne chose, mais mon Dieu que ça fait mal... Je l'aimais enfaite.
Remember me, Remember me, Remember me...
That's all I want, that's all I need
To stay alive, I'd like you to feed
Forever my memory...
Un dernier souflle, un dernier soupir, un dernier regard et un dernier sourir. Ma contemplation s'achève enfin, d'une lenteur fulgurante elle m'avait emporté au loin. A mon amour je voudrais dire l'essence même de mon âme, ma folie de lui et l'impertinance de mon coeur à ne vouloir que son être. Son indifférence me pousse dans la peine dont le remède n'est qu'une inlassable et inexorable contemplation vaine. Je l'aime, je ne sais pas, probablement, ou peut-être pas. C'est tourmentée que je m'en vais, en désintox forcée, en exil odieux, et peut-être que là bas je vais oublier ce qu'ici me rendait heureuse.
On est jamais trop jeune pour avoir des convictions, mais jamais assez vieux pour avoir des certitudes.
J'ai la conviction de l'aimer d'un amour vrai, mais n'en ai pas la certitude...A mon amour je voudrais dire: "merci ce fut un plaisir"
Seule dans ma chambre je hurle. En silence je cris. En agonisant je meurs. J’étouffe mon être sous le poids de ma peine que je nourris sans cesse auprès du passé. J’écris, pour oublier. Pour l’oublier. Lui, le soleil, ma vie. Je hurle des mots couchés sur un livide horizon. Il craint ma plume mais pas ma douleur. Accepte tous mes maux et appréhende ses propres mots. Il absorbe tout, jusqu’à ma peine. Je hurle de géhenne. Personne n’entend. Lui encore moins que les autres. Je le sens, pesant sur mes épaules, cette culpabilité de l’aimer toujours et encore. Oui, parce que je l’aime tellement plus qu’avant alors qu’il n’est même pas là…ça fait mal : je hurle.
Inlassablement il fait sont travail. Répart les coeurs, brise des vies. Il est là. Invisible et puissant. Intouchable et terrifiant. A son travail il s'acharne, sans sentiments si possible. Aux siens il arrache les gens, à la jeunesse il rajoute des rides. Et moi je l'observe, il passe, je le sens. Il est là. Et moi observatrice des bonheurs et désastres qu'il cause me rend compte au final que moi aussi il m'a eu. Faute de temps je ne peux fuir, faute au temps je vais partir.
Cf ici, thème 5 sujet 3
Il est mort. Il est parti, moi avec. C’est tout ce que je sais, tout ce que je vois. Le vide. Comment survivre à lui ? Il est ma seule raison de vivre. La seule, l’unique.
Il n’est plus là. Et le monde continue de tourner, comment est-ce possible ? Il est mort ! Pourquoi faire semblant de vivre alors que je ne suis plus rien ? Je ne suis qu’une enveloppe dépossédée de son cœur. Il est avec lui, je suis avec lui. Pour toujours, je lui avais un jour promis…On me traite de folle, me regarde comme si…comme s’il n’avait jamais existé, comme si je courrais derrière le rien. C’est bien la pire folie que de vouloir être sage dans un monde de fous…Tout le monde l’a déjà oublié, moi non. Je suis toujours sienne, j’aimerais tellement ne plus souffrir, mais c’est tout ce qu’il me reste de lui : cette douleur qui me ronge chaque seconde de chaque jour. Cette peine est la seule preuve qu’il a existé, qu’il m’a aimé. Je ne suis pas folle, je suis fidèle à lui, à l’Amour. Les autres sont fous de l’oublier. Le monde est inconscient et cruel de l’oublier, il était ma raison de vivre. La seule et l’unique. A quoi bon être sage si je suis morte ? Je préfère le rejoindre, pour toujours. N’oubliez pas, je lui avais promis.
Il est vivant, mais je suis morte pour lui. Après « nous » je ne pensais pas qu’il puisse y avoir autre chose, pour moi il n’y en a pas. Je ne cours pas derrière le vide, non, je cours après le bonheur, après le passé, après notre passé. Je ne suis pas folle, juste fidèle. Jusqu’à la fin. Il ne m’aime plus, et moi tellement. Je pars le rejoindre, dans le passé. Comment pourrais-je survivre dans ce monde où il n’est plus mien ? Je lui avais promis de rester avec lui pour toujours, lui ne l’a jamais fait…Je ne sais plus qui je suis. Tout ce que je sais, c’est qu’il m’aimait. A quoi bon être sage si c’est pour souffrir en vain ? Je ne suis pas folle, juste amoureuse.
Lorsqu’on aime, le monde s’inverse et la folie devient la sagesse, la seule manière de se sentir pleinement vivre…
Bonjour, si je crée ce blog,
c'est pour enfin arriver à mettre des mots sur ce que je ressents.
Je crois qu'il est temps. Je sais qu'il est temps.
C'est peut-être le seule façon de continuer à vivre, pleinement je veux dire.